Mort Subite, Kobbegem

En 1604, il y a eu la première mention d’une ferme-brasserie à Kobbegem. Ce n’est qu’en 1686 qu’on retrouve le nom de Joris Van Der Hasselt comme premier brasseur de cette ferme-brasserie. C’est également la date mentionnée sur l’emballage des bières Mort Subite.

Au début du XXe siècle, l’expansion de la brasserie était à l’ordre du jour. Le nouveau matériel de brassage avait déjà été livré lorsque la guerre mondiale a éclaté. Le brasseur se voyait obligé de cacher la cuve en cuivre sous la paille dans la ferme pour éviter le vol par les Allemands.

Dans les années 1960, la brasserie produisait encore plus de 60 % de lager, contre 30 % de bière de fermentation haute et seulement 10 % de lambic. Le passage au lambic n’a eu lieu que lorsqu’on s’est rendu compte que l’avenir du marché de la bière blonde était de plus en plus entre les mains des grandes brasseries.

En 1970, la famille De Keersmaeker a repris À la Mort Subite, un café et une gueuzerie bien connus à Bruxelles. Dès lors, les bières ne portent plus le nom de « Den Hert » mais celui de « Mort Subite ». « À la Mort Subite » s’appelait à l’origine « La Cour Royale ». Le café doit son changement de nom au jeu populaire bruxellois du « pietjesbak ». Lorsque la pause déjeuner était terminée et que les travailleurs devaient retourner au travail, le jeu se terminait par un dernier lancer tout ou rien, à savoir le ‘Mort Subite’.

Depuis octobre 2000, cette brasserie unique fait partie d’Alken-Maes. Ils ont qualifié le caractère artisanal et unique du processus de fabrication de la bière comme un joyau parmi les bières. La brasserie de Kobbegem fonctionne en tant qu’entité distincte.